samedi 29 novembre 2014

Episode 46 : « Au bonheur de Yaya »

« Yaya ! » Ca y est, mon projet sabbatique est devenu réalité à la fin du mois de mars ! Un livre de 253 pages paru aux éditions Tamyras et un titre qui colle à la couverture depuis les premières lignes écrites en 2000. Et puis trois salons du livre se sont succédé : Paris, Genève et Beyrouth. Mais aussi plusieurs séances de signature très intenses faites de belles rencontres avec des amis, des amis perdus de vue et enfin retrouvés, des curieux, des gens de tous horizons, des lecteurs que je remercie du fond du coeur pour leur soutien, venus partager un peu de ce bonheur. Sans oublier la presse (voir encadré), souvent curieuse, motivante, gratifiante.
Chem el hawa
Cette histoire, j’avais besoin de me la raconter. Afin de me comprendre moi et mes origines. Près d’une année passée au Liban pour cela. Pour m’immerger, sentir, ressentir. Ecrire, déposer et partager. Avec près d’une quarantaine de blogs pour parler de ces découvertes et de tellement de belles choses et de belles rencontres depuis l’épisode 1.
Au-delà de l’envie d’écrire et de me retrouver, le besoin de liberté m’a également accompagné. Quitter mon train-train. Prendre des distances par rapport à la tyrannie de la cotisation sociale, du numéro AVS, de la nécessité d’être dans les rangs, d’une certaine petitesse aussi, de ceux que j’ai pu déranger. Un risque qui m’a néanmoins rattrapé au tournant. Au moment de revenir, de retrouver un travail, de me réinsérer dans des réseaux professionnel et social. Parfois oublié, boudé, ignoré, j’ai retrouvé une place et gardé le goût de cultiver mon jardin malgré tout. Un retour envisagé avec un peu d’angoisse et, au final, assez rassurant.
Je souhaite que nous ayons tous le temps, à un moment ou un autre, de profiter de notre temps ici, en pause sabbatique. À cet égard, tu n’imagines pas le nombre de messages que j’ai reçus de personnes qui sont parties voir ailleurs. Parties « sentir le vent », comme glorifié par l’expression « Chem el hawa ».
Un livre, un vrai !

Au fait, je ne t’ai même pas parlé de mon bouquin. Lorsque je l’ai tenu la première fois dans mes mains, je n’y croyais pas : une histoire que je voulais pour moi et ma famille est devenue un livre imprimé – un vrai ! – avec une couverture qui apparemment interpelle et plaît. Un bouquin avec un code-barres et un numéro ISBN ! Une vie à part entière quoi !
Puis, j’ai commencé à en feuilleter les pages légèrement jaunies, à le sentir de mes doigts… à le sentir tout court. Bizarre. Ensuite, des inconnus sont venus me demander une signature. J’ai sursauté. J’ai sorti quelques biscuits de leur bocal – et de la page 216 – et tout s’est bien passé. Après, la première signature ! En effet, très ému, je tremblais et laissais quelques ratures à un jeune lecteur très sympa. Puis, les rencontres se sont enchaînées, autour de Yaya, d’anecdotes que chacun comptait avec délectation. Avec d’autres auteurs aussi, notamment avec ce jeune homme étonnant et touchant qui voulait écrire juste pour lui et dont les textes séduisaient par leur simplicité, leur sincérité.
Après encore, il y a eu les salons, les tables rondes, la curiosité des uns et l’enthousiasme de ceux qui avaient déjà lu Yaya, quelques critiques aussi. Mais, je crois que l’essentiel réside dans les émotions : le trac avant de m’asseoir derrière le chevalet de table indiquant mon nom ; la joie du partage et de la discussion. Tout au long de ce processus, il y a encore une éditrice qui y a cru et qui a concrétisé et porté toutes ces pages avec une équipe géniale.
Tarte aux fraises
Au moment d’écrire ces quelques lignes, je suis attablé dans une pâtisserie du centre-ville de Genève. C’est un jour férié et j’ai pris congé de mon quotidien. La tarte aux fraises est un vrai délice. Minus mais tendre et douce comme je les aime.
Je pense à ces heures que je passais à écrire derrière mon bureau beyrouthin, vert pomme, à la chance dont je profitais dans ma bulle… au bonheur de Yaya qui m’animait et me porte toujours. 
À bientôt pour la suite !


Yaya dans les médias

En direct de l'émission de MTV sur le salon de Beyrouth.
Merci à tous les médias, francophones et anglophones, qui se sont intéressés à Yaya et lui ont réservé une bonne place dans leurs colonnes ou sur leurs ondes !

Editions Tamyras

·       7 et 15 mai, Tamyras

o   Au bonheur de Zahi


o   Zahi Haddad nous parle de son livre « Au Bonheur de Yaya »



Télé et radios

Sur le plateau du TJ de Future TV.
·       9 novembre, Future TV (TJ), Noor Akl


·       4 novembre, MTV, Le salon du livre en direct, Elsa Yazbek Charabati, Minute 18 :12


·       29 septembre, Léman bleu, Delphine Palma, Géraldine André, Le journal de la culture, Minute 6 :47 :


·       10 mai, Radio Liban, Les flâneries matinales, Nora Awad Naufal

·       6 mai, Radio cité, Lynne Mabillon





Presse écrite

·       Décembre, Home for a Writer, Home for Christmas (page 34)
http://www.homeformagazine.comhttp://www.homeformagazine.com
 
·       12 décembre, L'Hebdo Magazine, D'immigration et d'origine 
http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/10252-au-bonheur-de-yaya-de-zahi-haddad-d%E2%80%99immigration-et-d%E2%80%99origine?issue_id=160http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/10252-au-bonheur-de-yaya-de-zahi-haddad-d%E2%80%99immigration-et-d%E2%80%99origine?issue_id=160
 
·       3 novembre, Agenda culturel, Zahi Haddad au Salon du livre francophone de Beyrouth


·       25 juin, www.iloubnan.info, Elodie Morel, « Au Bonheur de Yaya » : tous les chemins mènent au Liban


·       26 mai, Art and Culture today, Nelida Nassar, Zahi Haddad Insightful and Captivating Autobiography “Au Bonheur de Yaya”


·       16 mai, sept.info, Thomas Dayer, « On est un tout fait de plusieurs morceaux »


·       7 mai, Beiruting.com, Au bonheur de Yaya au Hangout


·       6 mai, L’Orient-Le Jour, Zena Zalzal, Retour aux sources, « Au bonheur de Yaya », pour Zahi Haddad


·       5 mai, L’Agenda culturel, Florence Massena, « Au bonheur de Yaya » : Plongée littéraire dans une saga familiale et régionale


·       28 mars, Daily Star, Chirine Lahoud, Haddad on genealogy, nostalgia and catharsis



A Payot Cornavin: organisation impeccable et accueil adorable des visiteurs!

Clin d'oeil reçu de Hong Kong!

 

Aucun commentaire: