Episode 38 : Bilan du Liban (fin)



Hmmmm, les dragées!

Et puis, l’union, c’est aussi le mariage. Le mélange des genres. Et je crois que le mien fut une cerise aussi magnifique qu’inattendue sur mon gâteau sabbatique. Mais, c’est là une autre histoire que je ne partagerai pas sur ce blog.

Libanaise « matrimonie »

À propos de mariage « à la libanaise », je dirais tout de même que ce qui me frappe le plus, c’est la mosaïque de langues, de visages et d’horizons qui viennent, de leur lieu d’émigration ou d’établissement, se faire bénir sur la terre de leurs ancêtres ou assister à la cérémonie d’un proche. Une véritable auberge espagnole qui ouvre ses portes tout au long des beaux et chauds étés méditerranéens. Le filon du mariage civil, du côté de Chypre, est tout aussi étonnant : il permet, en tout cas, d’éviter de longues tracasseries administratives et de faciliter les unions religieusement mixtes.

Côté tradition, le plus drôle pour moi fut de me retrouver, pendant « l’acclamation à la mariée » (« zaffet el arouss » à découvrir grâce à ton moteur de recherche préféré), au-dessus de tout le monde, perché sur un drôle de promontoire. En effet, assis sur les épaules de l’un de mes nouveaux cousins par alliance, robustes gaillards taillés dans la roche de la montagne, je me retrouvais au centre d’une véritable célébration festive et pouvais déguster chaque seconde de cette joie exceptionnelle, partagée en communauté.

Arpenter le chemin

Au final, s’il est un moment fondateur que je garde de cette période sabbatico-sympatique, c’est le moment même où j’ai pris la décision, en septembre 2010, de démissionner. De sortir de ma zone de confort. Pour suivre mon instinct. Mes envies aussi, et pas celles des autres, ni même certains piliers parfois réprobateurs de la société. Pour jeter les bases, aussi, d’une nouvelle attitude, plus sereine et constructive. Oser rêver !